« UNE CATASTROPHE AÉRIENNE ÉVITÉE »

« Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras» (Psaume 50, 15.)

J'aimerais vous informer d'un fait qui n'est d'ailleurs pas tout récent et qui, à ma connaissance, n'a pas été divulgué dans la presse. Au début de l’été 1953, une terrible catastrophe aérienne a été évitée de justesse à Genève. Voici le récit d'un des passagers : «Arrivant de l'état d'Israël, nous devions atterrir à Genève, mais pour une raison que nous ignorions, nous décrivions de grands cercles au-dessus de l'aéroport de Cointrin... Dix minutes, vingt minutes, trente minutes s'écoulèrent ainsi. Nous nous demandions pourquoi le capitaine ne posait pas son appareil au sol. Quarante minutes... Notre anxiété augmentait. Nous désirions savoir ce qui pouvait bien empêcher notre avion d'atterrir... quand nous entendîmes la voix du capitaine dans le haut-parleur. « Passagers, je ne veux pas vous alarmer; cependant j'ai une mauvaise nouvelle à vous communiquer. Je ne puis abaisser le train d'atterrissage. C'est la raison pour laquelle j'ai survolé si longtemps la ville de Genève. Pendant ce temps j'ai déployé tous mes efforts pour faire descendre les roues, mais sans y parvenir. Il nous reste un seul espoir, c'est que l'instrument de contrôle n'ait pas fonctionné. Il indique que les roues ne sont pas abaissées, mais il est possible qu'elles le soient tout de même. J'ai demandé par radio au personnel de Cointrin de se tenir près de la piste d'atterrissage. Je vais la survoler deux ou trois fois très bas et j'espère que, malgré l'obscurité, on pourra voir si les roues sont descendues ou non. Espérons que, tout à l'heure, je pourrai vous donner une bonne nouvelle. »

L'avion survola deux ou trois fois la piste, puis nous entendîmes à nouveau la voix du capitaine à travers le haut-parleur : «Passagers, les nouvelles ne sont pas bonnes. On nous répond malheureusement que les roues ne sont pas descendues. De plus un membre de l'équipage a ouvert la petite porte du compartiment des bagages et au moyen d'une lampe il a constaté que cette indication est exacte. Il ne me reste qu'à faire un atterrissage sur le ventre de l'avion. Je ne puis rien vous promettre, mais je ferai de mon mieux. »

Le capitaine nous dit de regarder si nos ceintures de sécurité étaient bien fixées et de les abaisser le plus bas possible sur nos hanches. «Repoussez en arrière le dossier de vos fauteuils et tenez-vous au siège qui est devant vous !» ajouta-t-il encore. En plus de ces précautions, de nombreux voyageurs prirent les oreillers qui se trouvaient sur les porte-bagages pour se protéger le visage lors du terrible choc auquel nous nous attendions.

«Tenez-vous prêts ! » dit le capitaine, « je descends maintenant.»

Il y avait plusieurs chrétiens dans l'avion et je leur criai: « Supplions Dieu de venir à notre secours ! Transformons cet avion en un lieu de prière sans nous occuper de ceux qui nous entourent ni de ce qu'ils pensent ! » Nous nous mîmes à prier à haute voix. Pendant ce temps un homme affolé détacha sa ceinture et courut le long du couloir pour s'asseoir finalement à l'endroit le plus dangereux, dans la partie antérieure de la cabine, entre les hélices. Représentez-vous la scène ! Nous nous préparions à faire un atterrissage sur le ventre de l'appareil dans l'obscurité. Il y avait soixante passagers à bord et, en plus nos bagages et un volumineux courrier. Quatre moteurs en marche et une grosse réserve d’essence. Passagers, pilotes et équipages, nous aurions tous, pu être tués. Mais nous suppliions Dieu à haute voix de nous protéger tous. Et moins d'une minute après que nous nous soyons mis à prier, nous entendîmes à nouveau la voix du capitaine à travers le haut-parleur et il nous dit cette fois: «Amis, j'ai une merveilleuse nouvelle ! Les roues viennent de descendre à l'instant ! Tout va bien ! »

Il avait survolé l'aéroport de Cointrin pendant trois-quarts d'heure, essayant désespérément d'abaisser le train d'atterrissage et avait finalement abandonné tout espoir d'y parvenir, lorsque, soudain, Dieu exauça nos prières. Ma femme et moi nous dîmes: « Merci, Seigneur Jésus, de ce que tu as répondu à nos prières ! » Tout près de nous, de l'autre côté du couloir, un homme pleurait. Il vint vers nous, s'essuya les yeux et nous dit : « Je n'ai jamais cru en Dieu, mais maintenant je crois en Lui! Je crois qu'Il vient de faire un miracle! » L'hôtesse de l'air, une jeune Française, s'approcha, elle aussi : « Je vous remercie de ce que vous avez fait. Je n'y comprends pas grand chose, mais je vous ai entendu dire ces prières et je vous en remercie.»

Au moment de l'atterrissage, je regardai par le hublot et je vis des ambulances et des pompiers alignés le long de la piste. De toute évidence, on s'était attendu à une terrible tragédie. Loué soit Dieu pour la bonté et la fidélité avec lesquelles Il répond à nos prières. »

Ami lecteur, tu peux, toi aussi, crier à Dieu dans toutes tes détresses, car Il nous dit dans la Bible: « Invoque-moi au jour de ta détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras. » Il peut guérir tes maladies, te secourir dans les difficultés morales et matérielles que tu affrontes chaque jour.

Et, si tu as le bonheur de jouir d'une bonne santé, si tes affaires sont prospères, si tu es relativement satisfait de ton sort, as-tu pensé à en remercier Dieu ? Au fait, cher lecteur, pourquoi es-tu si prompt à rechercher le secours divin quand tout va mal et à oublier ton Créateur quand tout va bien ?

Les passagers de cet avion ne pensaient pas qu'on ne peut prier que dans une église. Ils ont fait au contraire l'expérience qu'on peut s'adresser à Lui n'importe où et n'importe quand. Ami, tu peux prier maintenant même, dans ta chambre de malade, dans ton salon, dans ta voiture, dans ta cabine en mer, partout. Age- nouille-toi donc et confie au Seigneur tes peines et tes joies et tu réaliseras qu'Il est toujours prêt à répondre à nos appels. Tu as remarqué probablement que ces voyageurs n'ont pas récité des prières apprises par cœur, mais qu'ils ont parlé à Dieu en toute simplicité, comme à un Père qui les aimait, qui connaissait leur détresse et pouvait les secourir. Tu me diras peut-être que tu n'oses pas l'importuner en Lui demandant d'intervenir dans les petites difficultés de ta vie quotidienne. Mais écoute cette parole du Nouveau Testament : «Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâce ; et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus» (Philippiens 4, 6, 7.)

N'hésite donc plus à te décharger sur Lui de tout ce qui te préoccupe! Dieu prouve sa grandeur en intervenant dans les détails même de nos vies.

Ces voyageurs ont crié à Lui directement par Jésus Christ. La Bible affirme qu'Il est le seul Médiateur entre Dieu et les hommes: « Car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, l'homme Christ Jésus, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2, 5, 6.)

Ami lecteur adresse tes prières à Dieu au nom de Jésus Christ Lui seul !

« En vérité, en vérité, je vous dis que toutes les choses que vous demanderez au Père en mon nom, il vous les donnera »

(Jean 16, 23.)

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Auteur inconnu