COMMENT J'AI TROUVÉ LA PAIX AVEC DIEU !

Un serviteur du Seigneur faisait dernièrement un séjour chez nous, Mon cœur avait déjà, par la lecture d'écrits chrétiens, été réveillé de son indifférence au sujet du salut de mon âme, et je me posais souvent la question : «Que dois-je faire pour avoir la paix ?» Travaillé dans ma conscience devant Dieu à l'égard de mes péchés, et connaissant le néant des vains plaisirs du monde, mon cœur soupirait après le pardon, la paix avec Dieu, et l'assurance du salut; je désirais vivement la certitude de posséder la vie éternelle. Combien je fus donc reconnaissant quand ce serviteur de Dieu vint dans notre maison, en sorte que je pus tranquillement lui exposer ma détresse et mes désirs. Lorsqu'il vit que l'esprit de Dieu m'avait ouvert les yeux sur mon état de perdition et sur le caractère du péché aux yeux de Dieu, et que j'avais quelque sentiment de mes propres transgressions, ainsi que de ma juste condamnation, il prit sa Bible et l'ouvrant au chapitre 53 d'Ésaïe, il me la tendit en me priant de lire à haute voix, le verset 5: « Il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris. » Ce n'était pas la première fois que je lisais ou que j'avais entendu lire ce beau chapitre d'Ésaïe. De longue date je savais déjà que l'Esprit de Dieu y parle du Seigneur Jésus, de sa vie; de ses souffrances et de son sacrifice pour nous. Je lus donc, comme un passage familier, le verset que l'on m'avait indiqué, sans en faire une application personnelle à moi-même; aucune lumière, aucune paix n’entrèrent dans mon cœur troublé.

Alors le serviteur du Seigneur me dit de relire le verset, en remplaçant les mots « nos », « notre », et « nous », par les mots « mes », « ma» et «je. » Je le fis, lisant: « Mais il a été blessé pour mes transgressions, il a été meurtri pour mes iniquités; le châtiment de ma paix a été sur lui, et par ses meurtrissures, je suis guéri. » L'esprit de Dieu me fit ainsi comprendre la valeur et la signification de chacune de ces merveilleuses paroles. Je trouvai dans l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ un rocher qui faisait un singulier contraste avec le bourbier de mes propres réflexions, ainsi qu'un lieu de repos pour mon âme altérée de salut ; je trouvai la paix avec Dieu, apprenant qu'il était un Dieu Sauveur, et qu'au Lieu d'être contre moi, Il était pour moi. La paix m'était assurée par le sang de Jésus (Romains 5;1-10). En effet, comment aurions-nous pu avoir la paix avec Dieu, si la grosse question de nos péchés n’avait pas été réglée devant Lui ? Sa sainte loi exige qu'un châtiment dû à sa violation soit infligé au pécheur. Le principe de la loi, est conçu dans ces termes: « L'expiation du sang ne pourra être faite que par le gage de celui qui l'a versé. » Genèse 9;6 ; Nombres 35;33). Or le précieux Sauveur, ayant consenti à subir le «châtiment » à notre place; nous jouissons de la paix qu’Il a faite «par le sang de sa croix?» (Colossiens 2;20). Comparez aussi Éphésiens 2;15-18.

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