« TU DIS: J’AI UNE ÂME »

Tu dis : « J'ai une âme, il y a en moi quelque chose qui dépasse la vie terrestre et qui est immortel, et cela me suffit. »

Non, mon ami, cela ne suffit pas pour te donner la paix. Tu n'es arrivé qu'au verset 7 du deuxième chapitre de la Genèse qui n'est heureusement pas le dernier de la Parole de Dieu. Il te faut aller plus loin.

Si tu as la conviction que tu as une âme vivante et immortelle, tu ne peux pas ne pas avoir celle d'un Dieu créateur, parce qu'une créature sans créateur et une vie sans source de vie sont un non-sens pour un homme sincère.

Mais alors, puisque Dieu est, quelle que soit la solution finale à laquelle tu arrives, tu admettras que la question de tes rapports avec Lui est assez importante pour que tu la prennes au sérieux, que tu t'y arrêtes et que tu en cherches la solution. S'en détourner avec indifférence touche à la lâcheté.

Crois-tu que Dieu, après avoir créé l'homme, se soit désintéressé de sa créature et l'ait abandonnée ? L'admettre, c'est se faire une piètre idée de ce Dieu dont tu reconnais l'existence, mais que tu n'as peut-être jamais cherché à rencontrer, bien qu'Il soit très près de toi.

Tu es libre, pendant ta vie, de faire ce que tu veux, mais, as-tu pensé que ton âme, lorsque ta vie sera passée, cette âme immortelle que tu crois, que tu sais posséder, devra une fois être placée dans la présence de Dieu et qu'il te faudra répondre à la question très simple et en même temps si sérieuse: « Qu'as-tu fait ? » Tu vois que nous arrivons déjà au quatrième chapitre de la Genèse. Nous le dépasserons tout à l'heure.

Essaie, en pensée, de rencontrer Dieu maintenant déjà, sans attendre le moment plus ou moins lointain, mais qui arrivera certainement, où ton âme aura quitté ton corps mortel, et demande-toi ce que tu répondras. Je connais, toujours dans la Bible, deux hommes, considérés comme d'honnêtes gens, qui se sont trouvés dans cette situation. Le premier, Esaïe, a dit : «Malheur à moi, car je suis perdu. » Le second, Pierre, s'est écrié: «Retire-toi de moi, car je suis Un homme pécheur. » J'en connais un troisième, celui qui écrit, extérieurement peut-être pas beaucoup plus mauvais que toi, mais qui, lorsqu'il a une fois rencontré Dieu a dû, en laissant parler sa conscience - tu en as une aussi -répondre exactement comme ces deux hommes: « Je suis perdu. »

Si tu ne te rends pas compte de ce que tu es et de ce que tu as fait, lis la Bible - encore elle - ce Livre dans lequel tu trouveras toute l'histoire de l'humanité, triste histoire, ton histoire. Est-ce que l'homme s'est amélioré du fait de la civilisation ? Ce n'est pas certes en voyant ce qui se passe maintenant dans le monde qu'on peut dire «oui. » Et, franchement, te crois-tu meilleur que les autres hommes, tenant compte de l'éducation que tu as reçue qui a empêché chez toi bien des instincts mauvais de se manifester comme chez d'autres ?

Si tu ne te rends pas compte de ce qu’est Dieu, infiniment grand, infiniment sage, infiniment juste, lis aussi la Bible et vois ce qu'Il est et ce qu'Il a fait pour les hommes. Ensuite, place-toi toi-même devant Lui et réponds à la question qu'Il te pose. Tu seras obligé de faire tienne la réponse des deux hommes dont il est question plus haut.

Conviens que tout ce que je te dis là est sage et logique. J'y insiste, parce que je vais en venir à ce qui ne l'est plus du tout, puisque c'est appelé -je n'oserais pas le dire si cela n'était pas écrit dans le même Livre, dans la Bible - la folie de Dieu, parce qu'elle dépasse la raison humaine. J'en arrive à la croix.

Lorsque tu te trouveras en présence de Dieu et que tu auras répondu à la question: « Qu'as- tu fais» par ces seuls mots: « Je suis perdu », ce n'est pas la religion qui te sauvera. La religion, toutes les religions disent: corrige-toi, fais des bonnes œuvres, va à l'église, obéis à la loi des dix commandements - tu les connais ces dix commandements, tu les as même peut-être tous observés, sauf le dixième. La religion ne te sauveras pas, elle te cachera même peut-être parfois le Sauveur.

Quand tu seras arrivé au même point que ces deux hommes et que tu auras dit à Dieu: « Je suis perdu », alors il ne sera plus question de logique ni d'intelligence, ni de bonnes œuvres, ni de religion. Tout cela ne sauve pas, mais Dieu te montrera ce que Lui a fait. Il t'a donné un Sauveur, qui est mort sur la croix pour chercher et sauver ceux qui sont perdus. Et si tu l'acceptes, pendant ta vie, il ne sera plus question de jugement qui condamne, mais d’amour qui sauve, parce que, « Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3;16.)

Voilà, ami lecteur, où il faut que tu arrives pour avoir une vie heureuse, et tu ne seras heureux que lorsque tu auras trouvé ton Sauveur.

« Et l'Eternel Dieu forma l'homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l'homme devint une âme vivante » (Genèse 2;7.)

« Où es--tu ? « Qu'est-ce que tu as fait ? » (Genèse 3;9, 13.)

« Malheur à moi ! car je suis perdu» (Esaïe 6;5.)

« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé» (Actes 16;31.)

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Auteur inconnu