« LA CONSCIENCE »

La conscience est un acquis de la chute!

Par sa désobéissance à Dieu, son Créateur, l'homme tomba dans le péché, qui lui donna la connaissance morale du bien et du mal. Mais ce fut uni au sentiment douloureux d'être sous le pouvoir du mal et d'avoir peur du bien.

En effet, il était devenu l'esclave des puissances du mal et de leur prince: Père du mensonge, du meurtre, et de la mort !

Quelle condition pour l'homme... et le pire serait que son cœur dépravé maintenant prendrait plaisir au mal et qu'il mettrait tous ses étonnants moyens pour le faire: Il haïrait le bien et ferait tout pour s'en débarrasser. Toutefois la conscience est là: accusatrice secrète, chargée, troublée, tourmentée jusqu'au lit de mort, ne lui laissant plus ni repos, ni paix ! L'homme ne peut s'en séparer et elle est là, dès qu'un péché est accompli: souillée, malheureuse, misérable! Harcelé par sa mauvaise conscience, son esprit a beau raisonner il ne trouve pas de délivrance! Son cœur essaye vainement de s'excuser: il n'a pas de repos ! Il ne peut se justifier, et en tous les moyens qu'il emploie d'apaisement, de compensation ou de fuites, en tout, partout, son âme entend la voix terrible qui le poursuit. Rien ne peut la tranquilliser et la purifier: Ni religion, ni science, ni plaisirs : Quel effrayant tourment! Et pourtant cette voix si importune était encore une miséricorde pour nous de la part de Dieu ne voulant pas abandonner l'homme à lui-même, dans l'inconscience totale, à l'esclavage de l'adversaire ! Elle lui rappellerait tous les jours son origine et son triste état, et, par le sentiment pénible de sa culpabilité, elle lui fait pressentir la pénalité qui se rattache à ses fautes et le jugement, par conséquent, qui pourrait l'attendre au bout de son sentier ! Elle pousse donc l'homme à la repentance et s'unit ainsi aux voix graves de la souffrance et de la mort, comme à celles de la patience, des bienfaits, quand même sans nombre, et des nombreux témoignages aussi, divers et certains, que Dieu lui donnait de sa bonté et de sa longue attente.

Hélas, en création, l'homme est perdu ! L'expérience des siècles a montré que perverti par le péché son cœur était incurable. Mais en la Rédemption: Une œuvre de purification des péchés a été accomplie, de même la condamnation du péché et la grâce du pécheur ! La justice de Dieu y est révélée et ainsi souverainement par son amour, la conscience la plus misérable peut être purifiée et l'accès à Dieu et à la vie retrouvés. Dieu nous appelle, nous invite, nous supplie et nous ordonne d'accepter cette réconciliation dont Il a fait tous les frais à un prix: infini : Il nous sollicite tous et quiconque ! Or le moyen de réception pour nous est combien heureux et simple : C'est la foi ! C'est-à-dire Le croire Lui, le Dieu de vérité et d'amour ! L'homme qui, à sa responsabilité, a bien voulu croire le père du mensonge, pourquoi ne croirait-il pas Celui qui n'est pas un homme pour mentir et qui n'a jamais trompé personne ?

Ah, l'incrédule en portera la peine! Et le simple croyant, lui, en aura tout le profit; avec un cœur purifié d'une mauvaise conscience, il jouira du bonheur ineffable d'avoir retrouvé Dieu en son salut parfait et son insondable grâce !

La croix de Jésus a tout réglé quant au bien et au mal! Quant à la vie et à la mort! Quant à la justice, la sainteté, l'amour souverain de Dieu le Père sur les bases morales parfaites de cette œuvre infinie de jugement et de grâce !

Quand la conscience fléchit sous le poids austère et bienfaisant de la « vérité», Dieu la libère alors, la justifie et la rend bonne et inexprimablement heureuse dans sa merveilleuse lumière !

L'avons-nous fait ? Sommes-nous revenus vers Lui, d'un cœur droit comme l'enfant prodigue l'a fait ? Alors vous trouverez ce qu'est le cœur de Dieu notre Père !

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Auteur inconnu