« UNE FLÈCHE LANCÉE À L’AVENTURE »

« Et un homme tira de l'arc, à l'aventure, et frappa le roi d'Israël entre les pièces d'attache et la cuirasse... »

1 Rois 22;34, 35.

« Une flèche de salut, de par l'Eternel. » 2 Rois 13;17.

Quelques jeunes officiers attendaient leur train sur le quai d'une gare. À son arrivée, ils montèrent dans un compartiment où se trouvait un seul voyageur qui était absorbé dans la lecture de la Bible.

Bientôt ils se mirent à fumer et le plus proche voisin de l'inconnu lui dit :

<J'espère que vous ne craignez pas la fumée?

Pardon, je la crains.

Et bien, tant pis pour vous!>

Et tous de rire de cette insolence. Le voyageur ne répondit mot. Au bout d'un moment, se penchant vers l'officier, il lui demanda : « Croyez-vous au Seigneur Jésus?

-Taisez-vous ! lui répondit brusquement le jeune homme.

Le regardant en face, le voyageur lui dit tranquillement :

« Si vous ne croyez pas au Seigneur Jésus, vous serez perdu.

-Qui vous demande votre opinion ? Ne nous ennuyez pas !
-Que je vous ennuie ou non ne change rien au fait que si vous ne croyez pas au Seigneur Jésus Christ, vous serez perdu.
-Mêlez-vous de vos affaires, nous ne voulons pas de vos sermons.
-Que vous le vouliez ou non, cela ne change rien à ce fait solennel : si vous ne croyez pas au Seigneur Jésus, vous serez perdu
-Fermons-lui la bouche.
-Fermez-la ou ne la fermez pas, si vous ne croyez pas au Seigneur Jésus Christ, vous serez perdu.
-Jetons-le par la fenêtre !

«Jetez-moi si vous voulez, mais sachez bien que si vous ne croyez pas au Seigneur Jésus Christ, vous serez perdu. »

C'en était trop, le train s'arrêtant, les jeunes se précipitèrent dans un autre wagon en s'écriant : « Laissons-là ce vieux radoteur !»

Il les suivit jusqu’à la portière et leur dit encore d’une voix ferme: «Si vous ne croyez pas au Seigneur Jésus-Christ, vous serez tous perdus.»

Plusieurs années s'écoulèrent. Notre ami se trouvait un jour au buffet de la gare de C... lorsqu'un officier y entra. Celui-ci le regarda par deux fois pour s'assurer qu'il ne se trompait point, puis l'aborda :

« Pardon, Monsieur, si je ne me trompe, nous nous sommes déjà rencontrés. Vous souvenez-vous que voyageant près de D... vous avez eu comme compagnons de route un groupe de jeunes officiers ?

-Parfaitement.
-Et bien ! je suis l'un d'eux ; j'étais assis à côté de vous et c'est à moi que vous avez posé votre question. J'étais alors parfaitement insouciant et mondain ; tous nous ne pensions qu'au plaisir du bal où nous nous rendions. Mais votre unique réponse à nos insultes : « Si vous ne croyez pas au Seigneur Jésus-Christ, vous serez perdus», s'empara de mon cœur. Distrait, je suivis mes compagnons ; angoissé, je me préparai pour la soirée. Au bal, je ne pus jouir de rien : chaque son de la musique, chaque bruit me semblait un écho de ce que vous répétiez sans cesse. N'y tenant plus, je prétextai un malaise et je me retirai.

« Avec quelle ardeur j'implorai la miséricorde divine! Et grâces Lui en soient rendues, Il me montra que, parallèlement à votre terrifiante assertion négative, il y a la sublime vérité affirmative. : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé» (Actes 16;31.)

Dieu soit loué! comme le geôlier de Philippes, je pus me réjouir de son grand salut.

N’oubliez pas, cher lecteur, que le chemin du salut est simple et facile, mais qu'il en est de même du chemin de la perdition : « Celui qui n'aura pas cru sera condamné» (Marc 16; 16.)

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Auteur inconnu