NAAMAN LE SYRIEN

«…….. mais lépreux.» 2 Rois 5;1

La part des honneurs que Naaman avait obtenue, était une part inaccoutumée. Généralissime des armées de son souverain, auprès duquel il était en grande faveur, il était de plus, fort distingué pour sa richesse et sa bravoure. Il jouissait aussi de la considération de toute sa nation, qui se souvenait très bien d'avoir eu en lui un moyen puissant de délivrance au moment du danger. Nous pouvons croire aussi qu'il était un homme aimable dans la vie privée, et qu'après avoir accompli les devoirs de sa position, soit auprès du roi, soit en public, il savait se retirer dans le cercle de famille et y être un mari prévenant et dévoué, tout aussi bien qu'un maître chéri de tous ceux qui le servaient.

Mais Naaman était atteint d'une affreuse et incurable maladie. Il était lépreux.

Ce fait unique empoisonnait la joie d'une vie qui, au jugement de beaucoup de personnes et de Naaman lui-même, peut-être, ne demandait que la suppression de cette circonstance pour être rendue parfaitement heureuse.

Toutefois, quelque digne d'envie que fût, après tout, la position de Naaman, plus d'une personne aurait été bien fâchée de l'échanger contre la sienne, dans le cas même où il n'eût pas été lépreux. Et pourquoi cela ? Naaman était Assyrien et idolâtre. Et bien qu'il fût « un grand homme devant son seigneur », il n'en était pas de même devant Dieu; car il rendait à l'idole Rimmon, la louange de la délivrance que Dieu seul lui avait donnée d'effectuer pour son pays.

Ceux qui se sont habitués à envisager le péché plutôt comme un petit malheur, un accident, que comme une chose qui, dans tout être humain, attire le jugement de Dieu, ne doivent pas trouver que la fausse religion de Naaman le dépare beaucoup, et ils sympathisent sans doute davantage à la maladie de son corps qu'à celle de son âme. Mais voyons un peu, par les Saintes Ecritures, ce que Dieu dit de la condition des « gentils » ou nations païennes, dont cet homme fait partie. Nous trouvons dans l'Epître aux Ephésiens, chapitre deux, verset douze, qu'ils sont décrits comme: « sans droit de cité en Israël, et étrangers aux alliances de la promesse, n'ayant pas d'espérance, et étant sans Dieu dans le monde! »

Avez-vous jamais pensé, cher lecteur, qu'il était possible à un habitant de ce pays (gentil par nature aussi bien que Naaman), de vivre « sans espérance et sans Dieu dans le monde » ; que le cœur naturel pouvait avoir d'autres idoles que le Rimmon syrien; et que les qualités morales et intellectuelles de l'ordre le plus relevé, et la réputation mondaine la plus brillante pouvaient être le partage de celui qui, en même temps, se trouve dans la condition décrite dans le verset que nous venons de citer ? Peut-être n'avez-vous jamais imaginé qu'il était réellement applicable à la majeure partie de ceux qui professent d'être chrétiens soit dans notre pays, soit ailleurs ? Eh bien donc, qui que vous soyez, si vous êtes étranger au chemin de la vie éternelle, l'histoire de Naaman le Syrien vous concerne plus encore, si, comme lui, vous êtes riche, noble ou distingué dans le monde.

Mais il y a encore une autre raison pour vous inviter à y prêter attention. Parce que VOUS professez d'être chrétien, vous jugez qu'il n'y a point d'analogie entre votre condition et celle de Naaman, et l'idée d'être mis en parallèle avec un Syrien idolâtre vous est fort désagréable peut-être ? Dans ce cas, nous trouverons une histoire qui vous soit plus directement applicable. Nous vous rappellerons l'histoire d'un certain homme riche, point du tout idolâtre, mais professant de croire Moïse et les prophètes; point gentil, mais enfant d'Abraham; un homme sur le caractère mondain duquel il ne nous est rien rapporté en mal ; mais un homme dont il est dit cependant qu'ayant eu ses biens dans ce monde, il mourut et fut enseveli, et qu'étant en hadès il éleva ses yeux en haut, comme il était dans les tourments. (Lisez dans le chapitre seize de l'évangile selon Luc, versets dix-neuf à trente et un.)

Ne sauriez-vous voir là, aucune analogie ? Et pensez-vous qu'une croyance en Christ purement nominale sache conduire à une autre fin qu'à celle dont l'évangéliste vient de parler ? Mais revenons à l'histoire de Naaman. Une pauvre petite fille, emmenée captive hors du pays d'Israël, sert la femme de Naaman. Elle paraît appartenir au petit nombre de ceux qui, en ces-jours-là même en Israël, croyaient en Dieu et aux prophètes. Elle dit donc à sa maîtresse: «Oh, si mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie! alors il le délivrerait de sa lèpre.»

Naaman se pourvut donc de lettres de son souverain pour le roi d'Israël, et de magnifiques présents, et il se prépara pour aller obtenir sa guérison. Cher lecteur, vous n'êtes pas lépreux comme lui; mais si une maladie plus terrible vous ronge, la lèpre d'une nature non renouvelée et de péchés non pardonnés, refuseriez-vous, dites-moi, de prendre place dans le chariot de Naaman et de voir si, pour vous aussi, il n'y aurait pas guérison auprès du prophète d'Israël ? Naaman, nous est-il dit, porta les lettres au roi d'Israël, et elles étaient conçues en ces termes : «Maintenant, quand cette lettre te parviendra, voici, je t'ai envoyé Naaman mon serviteur, afin que tu le délivres de sa lèpre.»

«Et il arriva que, lorsque le roi d'Israël eut lu la lettre, il déchira ses vêtements, et dit : Suis-je Dieu, pour faire mourir et pour faire vivre, que cel,ui-ci envoie vers moi pour délivrer un homme de sa lèpre ? Sachez donc, et voyez qu'il cherche une occasion contre moi.»

Tellement extraordinaire lui apparut ce message ! Mais le roi d'Israël n'en appela ni à Dieu, ni à son prophète, et à cet égard une pauvre servante en savait beaucoup plus que lui.

« Et il arriva que lorsque Elisée, homme de Dieu, eut entendu que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya dire au roi: Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Qu'il vienne, je te prie, vers moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël. Et Naaman vint avec ses chevaux et avec son char, et se tint à l'entrée de la maison d'Elisée.»

Peut-être ignorait-il que sa présence, comme lépreux, apportait une souillure pour tout israélite ; mais, quoi qu'il en fût, il y avait, sans aucun doute, une autre raison pour laquelle Elisée ne vint pas à lui dehors, mais lui envoya un messager. La Parole de Dieu nous apprend que Naaman avait pris avec lui « dix talents d'argent et six mille pièces d'or, et dix vêtements de rechange » ; mais qu'avait-il apporté de p1us ? - Un cœur qui avait besoin d'être humilié, un sentiment de sa propre importance, qui avait besoin d'être brisé avant qu'il put recevoir aucune bénédiction.

« Et Elisée envoya vers lui un messager, disant : Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra saine, et tu seras pur.» Singulière espèce de remède que celui-là ! et terrible injure faite à la dignité du noble Syrien, aussi nous est-il dit: « Et Naaman se mit en colère, et s'en alla, et dit: Voici, je me disais : Il sortira sans doute, et se tiendra là, et invoquera le nom de l'Eternel son Dieu, et il promènera sa main sur la place malade et délivrera le lépreux.. L'Abana et le Parpar, rivières de Damas ne sont-elles pas meilleures que toutes les eaux d'Israël ? Ne puis-je pas m'y laver et être pur ? Et il se tourna et s'en alla en colère. »

L'orgueil de Naaman est de toute évidence ; il désirait être guéri, mais d'une manière qui eût mis à couvert son amour-propre ; il avait par-devers lui ses propres pensées sur la manière dont cette guérison devait s'opérer. Lecteur ! il y a aussi un message pour vous. Si vous désirez être nettoyé de vos péchés, il faut aussi que vous soyez « lavés. » Mais un courant plus noble qu'aucune des eaux d'Israël coule à vos pieds, c'est celui du précieux sang du Fils bien-aimé de Dieu. UNE FOIS LAVÉ DANS CE SANG VOUS ÊTES LAVÉ POUR TOUJOURS. Mais quoi, êtes-vous, donc aussi en colère ? Vous avez probablement aussi par-devers vous vos pensées sur le sujet. Quelles sont-elles ? Quel est votre Abana et votre Parpar ? Etes-vous riche, noble ou savant, et dédaignez-vous peut-être d'être sauvé, comme un mendiant ou comme une servante ? Pensez-vous qu'il y a une religion pour la chaumière, et que Dieu a quelque chose de plus raffiné, de plus intellectuel, pour les bien éduqués et pour le salon aux brillants tapis ? Voulez-vous être sauvé par vos bonnes œuvres ? Dieu dit des enfants des hommes: « Il n'y a personne qui fasse le bien, non pas même un seul » (Psaume 14; 3.) Voulez-vous être sauvé en partie par elles ? Comment ce1a se peut-il si vous êtes par nature (je ne dis rien de votre vie privée ou publique) « un enfant de colère comme les autres » ? Si donc vous êtes mort dans vos fautes et dans vos péchés, un PARFAIT SAUVEUR peut seul vous donner la vie. (Lisez le chapitre 2 de l'Epître aux Ephésiens.)

Mais peut-être pensez-vous être trop grand pécheur et devoir d'abord vous amender un peu ? La Parole de Dieu dit: « Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies (Romains 5; 6.) Christ est TOUT ou Il n'est RIEN pour l'homme. L'apôtre Paul dit encore: « Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pêcheurs, dont moi je suis le premier » (1 Timothée 1;15.)

Pensez-vous encore: Oh ! je dois prier, ou avoir la foi auparavant ? Mais quand Dieu parle d'être lavés pour être net, est-il question de vos prières ? Quoi donc, vous priez, et vous ne pouvez vous confier en Dieu pour le pardon de vos péchés ?

Vous voulez avoir la foi auparavant ; mais est-il possible d'avoir la foi quand vous refusez d'obéir ? La foi ne prend-elle pas Dieu sur sa parole ?

Il faut, dites-vous encore, que j'ai des sentiments différents, mon cœur est froid et insensible. Jamais vous ne vous sentirez heureux avant d'avoir été lavé de vos péchés; et je crains beaucoup que vous ne cherchiez à faire un Sauveur de vos sentiments. Est-ce que je me trompe ? Votre amour pour le monde ou pour le péché, ne vous tient-il pas en arrière? Pensez-vous sérieusement à votre salut ? -Voulez-vous aussi vous en aller avec Naaman, et comme lui, êtes-vous trop orgueilleux pour être heureux ?

« L'Éternel connaît les pensées des hommes, qu'elles ne sont que vanité » (Psaume 94;11.) Les pensées de Naaman, sur sa guérison, auraient bien pu le trouver lépreux au jour de sa mort. Prenez garde aussi que vos pensées sur le salut de votre âme ne vous la fasse perdre pour jamais. Prenez garde à ce que vous faites; « celui qui ne croit pas Dieu, l'a fait menteur, car il n'a pas cru au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils » (1 Jean 5;10.)

Cependant les serviteurs de Naaman s'approchèrent de lui et dirent: « Mon père, si le prophète t'eût dit quelque grande chose, ne l'eusses-tu pas faite ? Combien plus, quand il t'a dit : Lave-toi, et tu seras pur. » Paroles remarquables, en vérité! L'homme veut toujours faire quelque chose et souvent, de grandes choses pour le salut ; tandis que toute la question se réduit à celle-ci : Qu'est-ce que Dieu a fait ?

« Et il descendit, et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d'un jeune garçon, et il fut pur. »

Des merveilles et des prodiges s'étaient passés auparavant dans le Jourdain, comme nous le voyons dans le livre de Josué et dans le second livre des rois au chapitre deux, mais jamais ses eaux n'avaient été connues pour guérir de la lèpre, et jamais dès lors un pauvre lépreux syrien n'a pu trouver en elles une telle efficace. «Il y avait plusieurs lépreux en Israël du temps d'Elisée le prophète; et aucun d'eux ne fut rendu net, sinon Naaman le Syrien » (Luc 4;27.) Mais désirez-vous savoir ce que le sang de Christ a fait ? Lisez dans le septième chapitre de l'Apocalypse : « Après ces choses, je vis: et voici, une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toute nation et tribus et peuples et langues, se tenant devant le trône et devant l'Agneau, vêtus de longues robes blanches et ayant des palmes dans leurs mains... Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau. C'est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu et le servent jour et nuit dans son temple. Désirez-vous réellement être lavé ? « Le sang de Jésus Christ, son Fils, nous purifie de tout péché. » Ne mettez votre confiance que dans le sang précieux de Jésus; renoncez à vos pensées; soyez lavés et soyez nets.

Et Naaman « retourna vers l'homme de Dieu, lui et tout son camp, et il vint et se tint devant lui, et dit: Voici, je sais qu'il n'y a point de Dieu en toute la terre, sinon en Israël. »

Contraste frappant ! Peu auparavant, c'était : « Voici, je me disais » ; maintenant, il dit : « Voici, je sais. » Que Naaman fût nettoyé, c'était un fait positif. Il ne pensait pas qu'il l'était ; il n'espérait pas l'être; il savait qu'il l'était. Ainsi, de la même manière, quiconque est lavé dans le sang de Christ peut dire : JE SAIS QUE JE SUIS SAUVÉ.

L'Écriture n'admet pas la fausse humilité qui voudrait substituer les doutes et l'incertitude à ce bienheureux : JE SAIS. « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu (1 Jean 5;13.) « NOUS savons que nous sommes de Dieu » (1 Jean 5;19.)

Lorsque vous connaissez cette vérité, il y a ensuite beaucoup d'autres précieuses choses à savoir; mais Dieu les enseigne à ses enfants sur la base de la connaissance qu'ils ont qu'Il est leur Père. Assurément il n'y a pas là de présomption. Naaman est présomptueux quand il raisonne sur le message; mais non quand il en reconnaît avec gratitude l'étonnante vérité. Et maintenant, dans l'expression de sa reconnaissance, il supplie le prophète d'accepter un présent. Mais si Elisée eût jamais fait cas de l'or, ce n'était pas le moment d'en recevoir. Naaman s'en retournera avec, tout le trésor qu'il a apporté; sa richesse n'entrera pour rien dans sa guérison. Il devra sentir, et tout Israël et la Syrie devront savoir qu'il a été guéri « sans argent et sans prix » (Esaïe 55;1.) C'est ainsi; cher lecteur, que la vie éternelle vous est présentée comme « un don de grâce de Dieu » (Romains 6;23.)

« Et Naaman dit: Si cela ne se peut, qu'on donne, je te prie, de cette terre à ton serviteur la charge de deux mulets, car ton serviteur n'offrira plus d'holocauste ni de sacrifice à d'autres dieux, mais seulement à l'Éternel. » Il connaît maintenant le seul vrai Dieu, et il désire être un de ceux qui lui rendent leur culte. « Et c'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que lu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17;3.) Il n'y a plus d'autel maintenant excepté dans le sanctuaire, c'est-à-dire dans le ciel même, et ce n'est que par le sang précieux de Christ seulement que vous pouvez y entrer (Hébreux 10;19) Jésus est l'unique autel par lequel vous puissiez offrir des sacrifices à Dieu, et aucun culte maintenant n'est acceptable, sauf celui qui est rendu à Dieu « en esprit et en vérité» (Jean 4;23.) Si vous n'avez p'as cru au sacrifice de Christ, vous n'avez aucun intérêt dans la sacrificature ; vous n'avez jamais été dans le sanctuaire, et semblable à la femme samaritaine (Jean 4;22), vous avez adoré ce que vous ne connaissiez pas.

Mais Naaman a quelque chose de plus à demander. Ecoutons-le : « Qu'en ceci l'Éternel pardonne à ton serviteur: quand mon seigneur entrera dans la maison de Rimmon pour s'y prosterner, et qu'il s'appuiera sur ma main, et que je me prosternerai dans la maison de Rimmon, que l'Éternel je te prie pardonne à ton serviteur.» Il n'y a pas seulement un cœur nouveau, mais une conscience réveillée. Et quel vaste champ est ouvert à l'exercice de la conscience pour le pécheur converti ! Toutes ses pensées, toutes ses voies, toutes ses habitudes sont maintenant sujettes à un contrôle qu'il n'avait jamais connu et qui ne lui avait jamais été appliqué auparavant.

Il est maintenant, en tout ce qu'il fait, à se demander : Cela plaît-il au Seigneur ? Naaman doute jusqu'à quel point son service est conséquent avec ses nouvelles lumières. Son maître serait d'ailleurs incapable de comprendre ses scrupules. et il risquerait peut-être de perdre tous ses avantages temporels en refusant de l'accompagner plus longtemps dans la maison de Rimmon.

Le prophète ne peut-il le sortir de cette perplexité ? Que plutôt Naaman décide pour lui-même; et par une parole qui, à la fois, ne sanctionne ni la conduite de Naaman, ni ne l'appelle à un acte qui dépasse la mesure actuelle de sa foi et la lumière de sa conscience, Élisée répond: « Va en paix. »

Précieuse parole ! une plus précieuse que celle-là pouvait-elle clore leur entrevue ?

L'Évangile, cher lecteur, vous présente aussi la paix par Jésus Christ: « Vous connaissez la parole qu'il a envoyée aux fils d'Israël, annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ » (Actes 10; 36.) « Et il est venu, et a annoncé lu bonne nouvelle de la paix a vous qui étiez loin (gentils), et la bonne nouvelle de la paix a ceux qui étaient près ; car par lui nous avons les uns et les autres, accès auprès du père par un seul Esprit » (Ephésiens 2;17, 18.) « Ayant fait la paix par le sang de sa croix » (Colossiens 1; 20.) Pour tous ceux qui se reposent sur l’œuvre de la croix, Dieu est « le Dieu de paix. »

Puisse-t-il faire de ces pages le messager de vie pour votre âme! Alors vous pourrez louer avec tout le peuple de Dieu : «Celui qui nous aime et qui nous a lavés de nos pêchés dans son sang » (Apocalypse 1;5.) Alors vous pourrez prendre aussi pour vous-même la consolation des paroles d'adieu du prophète; et dans la possession de cette « paix de Dieu qui surpasse toute intelligence (Philippiens 4; 4), vous vous réjouirez aussi avec Naaman et toute la famille de Dieu rachetée, parce qu'un plus grand qu'Élisée vous aura dit: « Va en paix. »

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«Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés, alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (vous êtes sauvés par la grâce), et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus, afin qu'il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le christ Jésus. Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. » ( Ephésiens 2;4, 8.)

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