Le cadeau

Photo du traité (Le cadeau)

  (Vécu)

Au Québec, un peu avant Noël, on frappe à la porte...

— Bonjour madame! Nous sommes chrétiens et nous aimerions parler de Jésus avec vous...
— NON!
— Vous ne voulez pas entendre parler de Jésus-Christ?
— NON!
— Vous allez le fêter dans quelques jours et vous ne voulez même pas en entendre parler?
— NON!

Et elle claqua la porte avec force au nez des chrétiens!

Ce fait vécu est typique de ce qui se passe souvent quand on prononce ce nom, celui de Jésus. Pourquoi?

Lui-même, lorsqu'il marchait sur la terre, s'étonnait de l'incrédulité des gens, particulièrement ceux de son propre peuple. C'est Lui qui a dit le dicton connu: "un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie." (La Bible, Évangile de Jean, chapitre 4, verset 44)

Jésus est né dans une étable parce qu'il n'y avait plus de place pour lui dans les auberges. Et dans l'auberge de votre coeur, y a-t-il une place?

Ceux qui le rejetaient avec le plus d'énergie étaient ceux qui auraient dû l'aimer le plus, c'est-à-dire les scribes et les pharisiens (prêtres et théologiens de cette époque).

Ces gens prétendaient adorer Dieu mais, en réalité, ils adoraient leur religion. Leur religion était leur dieu... Elle parlait de Jésus bien sûr, mais elle était surtout composée de commandements d'hommes. Quand leur religion ne concordait plus avec la volonté de Dieu, ils choisissaient de suivre leur religion.

À Noël, la coutume au Québec veut qu'on s'échange voeux et cadeaux; c'en est presque devenu une religion. Pour plusieurs, c'est le seul sens de Noël.

Dieu aussi nous a fait un cadeau. Et même que c'est le plus beau cadeau qu'un être humain puisse recevoir de toute sa vie. Il est offert à tout le monde et il a coûté très cher à celui qui vous l'offre; il lui a coûté sa propre vie.

Ce cadeau, c'est la Vie, celle avec un grand V, la vie éternelle. Mais, tous ne le veulent pas ce cadeau. La dame du début de ce dépliant l'a refusé. Si, de son vivant, elle ne veut rien savoir de Jésus et de son offre, Dieu respectera son choix. Dans son amour, il lui présentera peut-être encore son cadeau, mais il ne la forcera jamais à le prendre. Chacun est laissé libre de le prendre pendant toute sa vie.

Mais, après la mort vient le jugement, comme le dit la Bible: "il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement" (Hébreux 9.27)

Le ciel, ce que nous appelons le paradis, est la demeure de Dieu, de Jésus et de tous ceux qui l'aiment. Qu'est-ce que cette dame y ferait? Elle qui ne voulait rien savoir, elle s'y ennuierait ou serait mal à l'aise en compagnie de tous ces saints. Soyez tranquille; Dieu ne la forcera pas plus à ce moment-là...

Mais, si elle ne va pas au ciel, elle devra aller ailleurs... Un endroit loin de Sa présence, là où elle ne risque pas de rencontrer Dieu, il n'y en a qu'un; cet endroit se nomme "enfer"!

Jésus dit: "Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il se détruisait ou se perdait lui-même? "(Luc 9.25) Jésus est venu nous racheter, payer pour nous notre entrée au paradis, et il l'offre gratuitement à ceux qui veulent lui faire confiance.

Jésus affirme: "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi." (Jean 14.6) Il ne parlait pas d'une religion, mais de lui-même!

Ne nous faisons pas d'illusion, nous n'irons pas tous au ciel. Ce passage de la Bible, citant les paroles mêmes de Jésus, en témoigne: "Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin.

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